Communication de nos amis de Robion:
Kabellion Histoire & patrimoine de Cavaillon
Sauvegarde & mise en valeur du patrimoine cavaillonnais
Communication de nos amis de Robion:
Actions de sauvegarde
Le pont-aqueduc de la Canaù
Protection au titre des Monuments Historiques
Actions de mise en valeur
Voyages au centre de la toile
Exposition du 17 septembre au 5 novembre 2011
Restaurations
Le tableau de la Crucifixion retrouve la cathédrale
L'autel de la chapelle des évêques
Le tabernacle de la chapelle Sainte-Marie-Madeleine
Bon de souscription
Peintures murales dans l'église Saint-Paul à Cheval-Blanc (84)
Les peintures murales de l'abbé Roy à Cavaillon et Cheval-Blanc
La chapelle de l’hôpital de Cavaillon et l’église de Cheval-Blanc ont en commun de posséder des peintures murales figuratives réalisées par l’abbé Marcel Roy vers le milieu du XXe siècle, peintures qui, par le plus grand des hasards, font aujourd’hui l’objet de projets de restauration.
La chapelle de l’hôpital fut construite en même temps que l’établissement hospitalier inauguré en 1907. Elle comprend une nef séparée du chœur par un arc triomphal sur le haut duquel est peinte en grisaille sur un fond sombre la montée du Christ au calvaire, tombant sous le poids de la croix que deux hommes l’aident à porter. A l’arrière plan, un cavalier tenant une lance contemple la scène. Sur la gauche, trois femmes de profil dont deux agenouillées tendent les bras vers le Christ. A droite, deux hommes lui jettent des pierres qu’ils tiennent dans la main. Une inscription (« avec lui » et « en lui »), sous chacun des groupes.
L’église de Cheval-Blanc fut à l’origine une chapelle rurale édifiée vers 1650, élevée au rang d’église paroissiale en 1744 puis peu à peu agrandie et dotée d’un clocher en 1851. Sur l’abside du chœur, entre deux fenêtres ornées de vitraux, une peinture représente le titulaire de l’église, saint Paul, terrassé sur le chemin de Damas, genoux à terre, lâchant de la main droite les guides de son cheval qui se cabre. Au-dessus, le Christ en gloire, peint dans une mandorle, entouré des symboles des évangélistes. Deux grandes frises partent du sol jusqu’à la voûte, dont une sur l’intrados de l’arc triomphal. Une frise horizontale est peinte à hauteur d’homme sur le soubassement du chœur. Ces figures sont peintes en camaïeu de jaune et de marron sur un fond beige clair.
L’auteur de ces peintures murales et leur date de réalisation nous sont connus pour Cheval-Blanc grâce à une feuille paroissiale écrite par l’abbé Vallien, curé de ce village, en 1947, dans laquelle il donne la chronologie des transformations qu’il apporta à l’église (1946 : décoration du sanctuaire, 1947 : édification d’un nouvel autel) et une lettre de remerciements adressée aux généreux souscripteurs.
Quant à Cavaillon, la chapelle de l’hôpital figure dans la liste des œuvres de l’abbé Roy dressée à l’occasion d’une exposition à Avignon en 2000, sans mention de la date d’exécution. Il est possible que ces peintures aient été faites pendant son séjour à Cavaillon (1943-1947), ou lors de la construction de la chapelle Sainte-Bernadette dont il réalisa les vitraux (1960).
Le catalogue de cette exposition nous donne quelques notes succinctes sur la vie et l’œuvre de l’abbé Marcel Roy (1). Né le 5 avril 1914 à Avignon, il entre à l’école des Beaux-Arts de cette ville et prolonge ses études à l’Académie de Bruxelles, puis exerce le métier de peintre décorateur.
Sous l’occupation allemande, il s’engage dans l’équipe des cahiers de Témoignage Chrétien, mouvement clandestin de résistance de 1941 à 1944. Il entre au grand séminaire d’Avignon et est ordonné prêtre en 1943, avec une première fonction de vicaire à Cavaillon d’octobre 1943 à juillet 1947.
Nommé en 1951 aumônier du Pensionnat des Frères des Ecoles Chrétiennes, il est mis en 1957 à la disposition du petit séminaire. Il est délégué à la culture en 1982. Il décède le 15 juin 1987.
L’art monumental tient une grande place dans l’œuvre de l’abbé Roy :
- peintures murales au petit séminaire d’Avignon, chapelle du couvent de l’Immaculée Conception, Notre Dame de Lumière, maison des prêtres de Béthanie ;
- vitraux des églises du Sacré-Cœur et de Saint-Joseph à Avignon, Notre-Dame de la vigne à Cairanne, chapelles de la clinique Masquin, du Mont Serein, du séminaire Saint-Roch à Montpellier, etc.
L’archevêché d’Avignon possède plusieurs tableaux peints par l’abbé Roy. Il participa à de nombreuses expositions, dont le Salon International d’Art sacré à Paris en 1983, et exposa à la Chapelle du Grand Couvent à Cavaillon en 1977.
Prêtre et artiste, l’abbé Roy confiait à une revue en 1987 : « Quand je peins, je crée quelque chose de nouveau, mais il n’y en a qu’un qui est créateur, c’est Dieu… alors en créant, je conjugue le Verbe et mon action devient divine ».
Il faut souhaiter que la restauration des peintures murales de Cavaillon et Cheval-Blanc soit une occasion de redécouvrir ce prêtre et artiste exceptionnel que fut l’abbé Marcel Roy. Ses peintures sont de plus les seules peintures religieuses faites à Cavaillon et Cheval-Blanc au XXe siècle.
(1) « L’art religieux au XXe siècle en Avignon, chapelle de l’Oratoire, 7-17 septembre 2000 »
Raymond Escoffier
Traverse de la Canaù
Visite virtuelle du site de la Canaù lors des travaux
De septembre 2011 à février 2012
La Canaù : le nouveau canal remis en eau dans les temps
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La Provence du 10 décembre 2011
L'aqueduc de la Canaù mis sous tutelle, le temps des travaux
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La Canaù défie la montée des eaux
Photos de Jean-Pierre Revol
Dimanche 6 novembre 2011
Coulon : le chantier devient « pharaonique » à la Canaou
La Provence du 4 novembre 2011
Un ouvrage exceptionnel du canal Saint-Julien
Patrimoine(s) en Provence-Alpes-Côte d'Azur
La lettre d'information de la DRAC
Janvier 2011
Protections au titre des Monuments Historiques
Inscription par arrêté du 2 décembre 2010
Pont-aqueduc de la Canaù, Cavaillon (Vaucluse)
Lettre du Conservateur Régional des Monuments Historiques
Mardi 29 juin 2010
A Cavaillon, comment sauver des crues un aqueduc de 1540 ?
La Provence du 23 février 2010
Par Raymond Escoffier
Mai 2009
Le pont de la Canaù à Cavaillon
Par Robert Sadaillan
Mai 2009
Située au sud de la troisième travée, à l’étage de la cathédrale Saint-Véran, la chapelle des évêques forme une tribune dominant la nef et bordée d’une large balustrade. En face de celle-ci, se trouve un autel en bois doré polychrome, entouré de colonnes jumelées reposant sur un socle. L’autel était très dégradé, le bois vermoulu, des planches disjointes ; des lacunes existaient sur le motif central, la dorure et la polychromie d’origine étaient recouvertes de peinture, une planche manquait sur le côté droit.
Une première étape de restauration a permis de consolider l’ensemble, de remplacer la planche manquante et de faire des greffes sur les lacunes. Une deuxième étape a consisté à approfondir l’autel pour l’adapter contre le mur, recréer le motif décoratif sur la planche qui avait disparu (à l’imitation du motif conservé à gauche) et sculpter le motif de ruban et la retombée en coquille sur le haut des angles. Enfin, une troisième étape en cours consiste à dégager au scalpel la dorure et la polychromie d’origine. Le décor de faux marbre et de dorure sera restitué sur les parties neuves de l’autel.
Cet autel est surmonté d’un gradin dont la dorure, très encrassée et recouverte de fientes de pigeons, sera nettoyée et restituée sur les parties lacunaires. A bientôt pour la suite des travaux.
Raymond Escoffier
Janvier 2009
Menuiserie : Gilles Tournillon, agréé par la Direction des Musées de France
Sculpture : Pierre Salva
Dorure et polychromie : Cyrille Augier
L'année 2009 verra la restauration de la chapelle des évêques ainsi que son remeublement, la restauration de l'autel en bois doré et celle de deux grands tableaux. La chapelle se situe au-dessus du vestibule d’entrée de la cathédrale Saint-Véran. Construite au XVIIe siècle par Mgr Jean-Baptiste de Sade de Mazan, elle communique avec la nef par une large ouverture voûtée, avec balustrade en pierre. Abandonnée progressivement au cours des siècles, elle fait l’objet aujourd’hui d’un projet de restauration global (murs et mobilier), avant réouverture au public. Deux grands tableaux, actuellement conservés dans la salle capitulaire, doivent trouver place dans cette chapelle.
Le premier tableau représente trois martyrs tenant chacun une palme, avec un enfant priant et un vieillard à leurs pieds. Si l'identification de Ste-Marguerite et de Ste-Lucie est sans problème grâce à leurs attributs (dragon enchaîné et yeux posés sur une coupe), il n’en va pas de même pour le personnage vêtu en romain. S’agit-il de St-Victor, St-Maurice ou St-Benedictus dont une importante relique (corps entier somptueusement habillé en romain) fut offerte aux Bénédictines par Mgr Guillon de Crochans pour leur chapelle, avant d’être transférée à la cathédrale où elle est toujours conservée ? L’identification du personnage permettrait du même coup de certifier la provenance de ce tableau.
Le second tableau met en scène l’apothéose de St-Dominique, élevé au ciel par des anges et entouré de sept autres saints de l’ordre des Dominicains. Les attributs respectifs nous désignent clairement St-Pierre martyr, St-Antonin de Florence, St-Pie V, St-Thomas d’Aquin, St-Raymond de Penafort, St-Hyacinthe, Ste-Catherine de Sienne. Ce tableau présente un intérêt particulier pour le patrimoine local : il est tout ce qui reste de la chapelle des Dominicains, entièrement détruite et dont une aile du cloître abrite aujourd’hui la conservation des musées de Cavaillon.
La restauration de ces tableaux débute en mars 2009 et nous faisons appel aujourd’hui à votre générosité pour leur rendre toute leur splendeur passée.
Raymond Escoffier
Décembre 2008
Le tract de la Fondation du Patrimoine
L’association Kabellion a le plaisir de vous inviter à assister à l’inauguration de l’exposition « Voyages au centre de la toile », réalisée par les services des Musées & Patrimoine et des Archives municipales, en étroite collaboration avec notre association.
Cette exposition présente trois tableaux d’art sacré restaurés par la Ville avec l’aide du Conseil général (Commission Gagnière) et de la Fondation du Patrimoine. Ces œuvres, venant des anciennes chapelles des Dominicains et des Pénitents noirs de Cavaillon, seront exposées dans la chapelle du Grand Couvent du 17 septembre au 5 novembre 2011.
depuis le 01/11/2010